Pages

Baton

Réalisateur : 
 
KITAMURA Ryuhei  
IWAI Shunji  
Japon 2009

Casting : 

UETO Aya  
KOSUGI Kane  
ICHIHARA Hayato  
FUJIWARA Tatsuya
Synopsis (très, mais alors, très succinct) :
Sur la Planète Abel, les gens et les robots coexistent. Un jour un passager clandestin mystérieux sur un navire de transport essaye d'envahir la planète mais découvert, il est contraint de fuir...


Verdict :

BATON est un métrage animé réalisé, pour le 150ème anniversaire du port de Yokohama, en 2009. Kitamura Ryuhei en est le réalisateur, et Iwai Shunji le scénariste et producteur. (source :  japon :de l'art et du cochon). la série est composé de trois épisodes de moins de 20 min.
J'ai été franchement bluffé par la très  longue séquence  d'action  qui ouvre le 1er épisode. En ayant recours à la rotoscopie les deux comparses, nous ont proposé des scènes d'une  fluidité étonnante, à la fois belles et extrêmement lisibles le tout est très bien monté . Malheureusement le procédé montre ses limites dans les scènes de dialogue, au niveau des visages, certes joli, mais   le coté  épuré, simple et réaliste donne un petit coté figé assez désagréable. 
Le visuel, très dépouillé de cet animé,  est très beau. L'influence de la  bd old européenne old school tendance Moebius se fait nettement ressentir.
Le scénario, typique de la culture STEAMPUNK  est simpliste et va à l'essentiel. Le plus intéressant reste l'origine du héros développé dans le troisième épisode. Malheureusement, la durée empêche un développement en profondeur des thématiques que supposait la vie (?) du personnage.Bref, un exercice de style un peu vain, mais agréable à regarder, sans plus. 
Par contre, la b.o est absolument  superbe, si quelqu'un connais le nom du compositeur laissez-moi un post.








DadaD /Go Around

Parfois vagabonder sur You tube a du bon, pour preuve cette jolie pop-song, délicatement folk. la mélodie s'insinue en vous, pour ne plus vous quitter de la journée. Et difficile de ne pas être charmée par la voix cristalline de la chanteuse. 4 minutes de pur bonheur





Edit :
La même chanson version touch touch

Deep Sea Monster Reigo

Réalisateur : Shinpei HAYASHIYA
Japon 2008
Casting :
Taiyou Sugiura
Susumu Kurobe
Yukijirō Hotaru
Miyu Oriyama
Mao Uratao
Isamu Ago
Mickey Curtis
Mai Nanami

Verdict :
Première précision, nous ne nous sommes pas ici dans un KAIJU eiga pur jus,
Par conséquent vous  ne verrez par dans ce métrage de destruction  des édifices du pays du soleil levant, Aucune chance, de trembler face à une quelconque menace planétaire par des monstres belliqueux  en caoutchouc.  Pas non plus  de  destruction massive de maquettes par ces monstres, que rien n'arrête, ni les chars en plastique, ni les avions échelle 1/43 à propulsion humaine. Pas la moindre chance de voir des monstres furieux se fighter grave dans un déluge de cris animaliers...
Nous sommes plutôt  dans un film de monstres à l'américaine comme les ricains ont pu en   produire des tonnes, que ce soit en direct to DVD, ou pour des exploitations en salle. Ce film, me fait davantage penser à Alien ou à Tremors qu'aux Gamera et autres Godzilla : des humains isolés (ici dans le cuirassé Yamato), devant faire face à un monstre indestructible et qui n'ont d'autres choix que de s'unir pour vaincre la dite menace s'ils veulent survivre.

Les choses étant posées, quid  du film ? J'y viens, mon ami, j' y viens :
 
En Partant d'un postulat  assez original, confronter  le Yamato, un cuirassé ayant réellement existé à l'univers du film de monstre, le réalisateur tenait un idée simple, promesse d'un divertissement assuré. Malheureusement, voici la parfaite illustration qu'une bonne idée ne fait pas forcément un bon film,
 Il faut déjà que le réalisateur dispose d'un minimum de moyens pour illustrer son délire. Ici on les sent plus que limités.  L'auteur fait le choix  de l'image de synthèse pour ces décors et l'ensemble de ces effets  effets spéciaux. Mais ceux-ci étant fortement cheap et des plus sommaires (je crois que je viens de retrouver, le mec qui m'a volé mon amiga, enfin il en a fait bon usage semblerait-il...), ils  plombent toutes tentatives du réalisateur à crédibiliser son histoire et à lui donner un minimum de sérieux et d'envergure. 
Il faut ensuite qu'une idée de mise en scène et une direction d'acteurs un tant soin peu cohérente, viennent soutenir l'ensemble.  Mis à part, un esthétisme bienvenue au début du métrage (l'alternance du noir et blanc et de la couleur, pour poser son intrigue et faire rentrer l'incongruité de son scenario dans la réalité de l'Histoire est plutôt bien vu), La réalisation est totalement inexistante, pas d'idée, pas de point de vue venant un tant soit peu susciter l'intérêt du spectateur. En outre, sa direction  d'acteurs se révèle calamiteuse, entre certains comédiens qui jouent sérieusement, très premier degré, d'autres (l'artilleur par exemple) sont en totale roue libre et se livre à un cabotinage du plus mauvais effet. et je ne parle même pas de l'acteur principal aussi charismatique qu'un sushi avarié !

Enfin, tout n'est pas forcément à jeter, le design de Reigo est plutôt sympa et la fin du film ou le réal' métaphorise la tragique déstinée du Yamato à travers un mélange d'images d'archives et de séquences de fiction ne manque pas de lyrisme et de poésie. Mais il faut se coltiner une 1h20 de Zdérie mal branlée pour y arriver. Bref un beau ratage, dommage car on sent qu'au travers de quelques scènes "d'ambiances", de timides effets gore le réalisateur à essayé de faire un petit B sans prétention, un film de genre sérieux, mais qu'il se soit plutôt fourvoyer dans les méandres du nanard pour les raisons évoquées plus haut.













Ps : merci à Acro et Titou pour ce film

Aya Matsuura The difference

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un PV officiel. Cependant le montage est pas mal. (à part pour les moments ou on voit Aya). Mais l'interprétation de la chanteuse est vraiment bien. Enjoy the Difference d'aya matsuura

The detective


Réalisateur :   Oxide PANG
HK 2007
Casting :   
Aaron KWOK
LIU Kai-Chi

Synopsis : 
Un détective reçoit un jour la visite d'un homme lui demandant de retrouver une femme qui voudrait le tuer, il lui laisse sans plus d'explication une photo.(source cinémasie)

Verdict :
En voilà un bon petit film policier, qui flirte dans son final avec le fantastique. L'ambiance y est des plus  réussie.le scénario est malin. Oxide Pang a le bon goût de  dérouler son intrigue progressivement, plus le film avance plus le suspense  devient prenant. De plus, les quelques touches d'humour donnent un supplément d'âme à l'ensemble. La  photo est magnifique et les rues de la Thaïlande sied magnifiquement au genre noir.
Présent, quasiment, dans tous les plans, Aaron Kwok porte le film sur ses épaules et s'en tire avec les honneurs. La mise en scène est inventive et pas trop clinquante (gros problème habituellement chez les Pang Brothers). Les plus  gros défauts du film résident dans un montage parfois brouillon et un peu foutraque notamment dans les, très rares, scènes d'actions, et dans le score un peu trop présent à mon gout et surtout pas franchement terrible (à part la chanson du début, qui est vraiment sympa). Bref un film à voir, pour tous les amateurs du genre policier.

Ps : à noter qu'une séquelle au film à été initié cette année par la même équipe

Poupee de cire, Poupée de son

Euh, là, je ne vais même pas essayer de défendre cette prestation d'idols. Objectivement, mis à part le coté décalé du truc voire exotique et en dépit de la jolie Aya Matsuura, trouver un intérêt artistique à cette version, c'est trouver un quelconque attrait à un truc bricolé à la va-vite (en comparaison c'est comme trouver formidable le cirque barnum des enculés enfoirés ou du freak show qu'est la star ac')....    




Sinon blague à part voici, une vrai belle adaptation de la chanson de gainsbourg, je la trouve même supérieure à la version de France Gall, si, si...ENJOY  :

Lesbien raisonnable ?

Tout le monde se souvient du vrai faux duo saphique russe tAtU, voici une reprise japonaise par un duo tout aussi éphémère : Juemilia : ALL THE THINGS SHE SAID

Kung Fu Vs Acrobatic


Réalisateur :
Taylor Wong Tai Loy     
Hong-kong 1990         
Casting :    
Andy Lau
Nat Chan Pak Cheung
Yuen Wah
Joey Wong
Cutie Mui
Lau Shun
Walter Tso
Chen Jing
San Kua

 Synopsis :
En explorant une ancienne grotte chinoise, Andy Lau et son fantasque acolyte ramènent à la vie accidentellement une somptueuse princesse ayant le doux visage de Joey Wong, ainsi que sa servante, toutes deux endormies depuis des siècles. Hélas, en réveillant ces deux charmants ancêtres, les deux compères délivrent un esprit maléfique incarné par notre génial Yuen Wah. De retour à Hong Kong, le vilain personnage veut récupérer la princesse. Heureusement, notre beauté initie nos deux hommes aux arts martiaux qui seuls pourront arrêter le mal, et avec l'aide d'un sifu et de tortues ninjas en dessins animés, cette joyeuse équipe pourra affronter le terrible Yuen Wah. (source hk cinémagic)



Verdict  :
 
Max Pécas sort du corps de Taylor Wong !!!!

On taxe souvent  l'opportuniste Wong Jing (ici scénariste du film)  de pire réalisateur de HK. Pourtant il aurait  été  bien avisé de réaliser ce métrage lui même. En effet, A l'instar de Robert Rodriguez pour les scènes d'actions, Taylor Wong s'avère incapable de mettre en scène les séquences humoristiques qui parsèment ce film et chaque gag , du fait de l'incompétence du réalisateur, tombe à plat. Ce qui est foutrement dommage pour une comédie.
Pas que le scénario du film soit  un modèle du genre, loin de là, mais la loufoquerie de l'histoire, le mélange des genres ( on s'inspire autant des  vieux wu xia pan que de  Roger Rabbit  dans ce film) et son  goût immodéré de la potacherie en aurait fait un spectacle tout à fait décent aux mains d'un réalisateur un tant soit peu capable.
D'autant plus dommage que le réalisateur à de bons comédiens, dont le savoir faire dans ce genre de métrage n'est plus à démontrer (Joey Wong , malheureusement assez peu présente, est toute mimi dans ce film), mais là encore, l'absence de talent du réalisateur est flagrante tant sa direction d'acteurs est désastreuse.
Bref un vrai gâchis.

Anna Tsuchiya Smells Like Teen Spirit une vidéo Musique

La prestation de la belle Anna laisse parfois un peu à désirer sur cette reprise, mais elle mets du cœur à l'ouvrage.
Et puis le timbre si particulier de sa voix et l'orchestration festive, font de cette reprise de Nirvana un truc sympa

Le Pouvoir, L' Argent et le Cul

En pleine affaire DSK, et sans porter de jugement sur l'affaire en cours du président (ou ex-président) du FMI (Fous là Moi Intensément)  trois news   :

Dans le courrier international 1071 :

Au Vietnam, les numéros de portable finissant par 8888 ou 9999 sont censés assurer bonheur et prospérité .
l'effet pervers : leurs propriétaires sont submergés de SMS proposant des services sexuels.
L'article précise que ces numéros sont coûteux et permettent aux tapineuses de luxe de cibler une clientèle de luxe. VnnNews.net précise que des suites de chiffres comme 016666666...(trop de 6 pour moi) vendues par l'opérateur Viettel peuvent atteindre des milliards de dongs.

Devinette : le numéro du portable de DSK termine par ?
Réponse : 69 69

Toujours dans le courrier international mais le n° 1072 :

Les étrangers de plus  de 50 ans devrons désormais gagner par mois au moins 2 580 dollars pour pouvoir passer la bague au doigt d'une Cambodgienne. Déclaration faite par le porte parole du gouvernement Koy Kong, qui rajoute : Je veux qu'un couple ressemble à un vrai couple, pas à un grand père et sa petite fille.

Moralité, pour le gouvernement cambodgien, une petite cure anti-vieillissement à base de pouvoir d'achat élevé, et par ici la petite cambodgienne.

Enfin, et toujours plus sordide, dans le Charlie Hebdo, n°987 : 

A la fin des années 1970, en Angleterre, Un indienne révélait qu'elle avait dû se soumettre à un "test de virginité", dés son arrivée à l'aéroport (ou aéroporc ? ) d'heathrow, afin de prouver qu'elle était bien vierge  et que sa venue sur les terre de la perfide Albion, n'était motivée que pas son désir de retrouver son futur époux.
Tollé chez les Rosbifs  et en Inde, les autorités de l'époque  ont du s'excuser, jurer qu'il s'agissait d'un cas isolé et ont versé une compensation  à la victime. Mais le 9 mai dernier, l'auteur de l'article précise, que deux universitaires australiens ont eu accès à des documents déclassifiées   et ont découvert que le cas fut loin d'être isolés. Aux total plus de quatre-vingt femmes, toutes originaires du Pakistan et de l'Inde ont été victimes de cet outrage afin de se voir confirmer leur "statut marital". (article signé P.Chesnet)

Un diner presque parfait

Lu dans le courrier international n° 1071 (source : Xinhuanet.com et Radio Chine Internationale) :
Depuis un an, Chu  Cao sillone la Chine, invitant de parfaits inconnus à sa table. Partout ou elle passe , la jeune chinoise arbore ce panneau " je suis porteuse de l'hépatite B. L'hépatite B n'est pas une maladie gastro-intestinale. Elle ne peut se transmettre par simple contact ou en partageant un repas. Je suis porteuse de l'antigène de surface du virus de l'hépatite B, mais il y a des gens qui ne veulent pas manger avec moi. Venez partagez mon repas, je vous invite"
la bréve note qu'à ce jour,  121 personnes ont répondu à son invitation...
Geste d'autant plus symbolique que l'article précise  que les porteurs d'hépatite B en chine sont discirminés dans les écoles et l'accés à l'emploi. 
Il rajoute que même si les testes sanguins à l'embauche sont interdits, ils restent encore très largement pratiqués notamment dans les entreprises publiques

King kong vs Godzilla


Réalisateur : Ishirō Honda
Japon 1962
Genre : Kaiju Eiga
Acteurs :
Haruo Nakajima
Katsumi Tezuka
Shoichi Hirose


Synopsis :


Godzilla est libéré accidentellement d'un iceberg par un sous-marin nucléaire et se dirige vers Tokyo. Une expédition découvre l'île de Faro où vit une tribu indigène vénérant le dieu Kong. Après de nombreuses péripéties, l'expédition ramène King Kong au Japon mais il réussit à s'échapper. Il se met à détruire Tokyo. (source : wikipédia)












Verdict :

Les troisièmes aventures du géant ( nucléaire) vert. Le voilà aux prises avec le légendaire King Kong.
Moins sérieux dans son traitement que les deux premiers opus, malgré une critique assez savoureuse de l'opportunisme des médias et de leurs sponsors. Moins poétique visuellement que certains futurs épisodes  (comme par exemple le Mothra contre Godzilla) Le film vaut essentiellement par son coté film d'aventure  simpliste (j'adore la vision ultra manichéenne des indigènes) très agréable,  son rythme soutenu, ses magnifiques décors carton pâtes, son humour bon enfant (les séquences avec le responsable de la régie publicitaires sont souvent très drôles) et son final ou nos deux grosses bébêtes se la foutent grave sur la gueule . Bref un spectacle naïf des plus sympathiques.

PS : il existe deux versions du film, la deuxième étant un remontage américain, mon "verdict" est celui du film original d'Ishiro Honda

Un grand merci pour la caverne et ses participants pour cette passionnante découverte
 Petit cadeau le score magnifique d'Akira Ifukube ICI

Miss A-Poker Face


Juste pour le fun, Juste parce que Cannes débute, et que Le grand journal choisi de nous en mettre plein la vue avec Lady Gateuse, un reprise par un groupe coréen, autrement plus bandant euh plus agréable à écouter, que Lady Boudin donc.

SUICIDE CLUB



Réalisateur :    SONO Sion   

Genre : Polar/comédie noire/ critique de la société

Japon 2002

Casting :

ISHIBASHI Ryo   

NAGASE Masatoshi   

NATSUO Yuuna   

HAGIWARA Sayako   

YO Kimiko   

SATO Tamao



Synopsis :

Tokyo, le 26 mai 2002, 54 lycéennes se jettent sous le métro en gare de Shinjuku. L’horreur de ce suicide collectif est le point de départ d’une vague de décès inexpliqués qui va déferler sur la Japon. Les inspecteurs Kuroda et Shibuwasa chargés de l’affaire ont pour seule piste un site Internet et un sac de sport contenant des morceaux de peaux humaines cousus les uns aux autres. La police se heurte à une situation surréaliste. Les forces de l’ordre sont rapidement dépassées… (source : dooliblog.com)





Verdict :

Un film totalement incroyable. A partir d'un sujet grave à savoir le suicide collectif. Sono Sion livre une œuvre aux multiples facettes.  Mélange d'humour noir et de  gore sanglant, de comédie musicale décalée (tendance le Rocky Horror Picture Show), et de scènes émouvantes extrêmement poignantes.   Son regard sur la société japonaise est sans concession et impitoyable. Le réalisateur nous montre  l'incompréhension et  l'incommunicabilité  inter générationnel, il nous montre également une jeunesse totalement piégée par le consumérisme et soumis au dictat d'un entertainement  à l'apparat anodin mais bien plus dangereux ou subservif qu'il n'y parait, il nous montre encore cette jeunesse victime du collectivisme si cher aux nippons. Il nous montre aussi des adultes complètement dépassés incapables de comprendre cette jeunesse Il nous montre enfin  des otakus  en dehors de cette sacro-sainte société mais prêts à tout par désir de reconnaissance.

En clair, un film totalement inscrit dans la culture populaire nippone et qui prend  un malin plaisir à en dénoncer les travers. Si j'ai choisi d'utiliser autant de fois le verbe "montrer", c'est que sono sion prend le parti de ne jamais juger ses protagonistes.

Enfin, malgré le sujet du film, l'intelligence du propos et les velléités de l'auteur(à la fois cinéaste et poète), il ne s'agit absolument pas d'une œuvre "intello" (dans le sens péjoratif du terme), mais, d'un vrai film de genre(s) (thriller, horreur, comédie) foutrement intelligent. Un spectacle furieusement jouissif à voir pour son mélange  de genres, son rythme, son humour ravageur, ses provocations et sa sensibilité. Bref un putain de film, fait par l'un des meilleurs réalisateurs actuels.



: Petit cadeau l'ost du film : ICI
: Mot de passe : sion 




Ps : la bande annonce n'est pas représentative du film.

En guise d'images, glanée sur you tube, la scène d'ouverture du film tout en décalage, et la séquence musicale que ne renierait pas Fran'nfurter.

Les pestiférés du Japon | Japon Information

Je suis un peu hors sujet par rapport au thème du blog, ça n'est malheureusement pas du cinéma.
Alors qu'en ce moment les médias français me les gonflent sévères avec leur "affaire"  de quota dans le milieu footballistique français, qu'on en est au point qu'Emmanuel (le)Petit(le grand nom du camembert) demande au plus grand philosophe français, le SUPER- Éloquent  ZiZou d'intervenir   pour apaiser les foules. Petit exemple de ce qu'est vraiment l'intolérance, la discrimination, l'ostracisme et tout simplement la  connerie humaine  :  

Les pestiférés du Japon | Japon Information

(source : http://japon.aujourdhuilemonde.com)


Autre lien qui explique que cette discrimination n'est malheureusement pas nouvelle au Japon : ici   
(source : www.japoninfos.com)

Nekonade


Parce que j'aime les chats,  ils nous donnent plus à apprendre sur nous même (et c'est un peu le propos du film) que le contact de nos con(s)temporains et parce que ma magical-girl préférée les aiment encore plus que moi.

Réalisateur :  Mika Omori

Japon 2008

Casting :

Ren Osugi
Noriko Aoyama
Mei Kurokawa
Noriko Iriyama
Masako Motai
Yukijiro Hotaru 

Genre : comedie
Edité en dvd all zone par kam vidéo, adoptable dans les animaleries du net à moins de 10 euros


Verdict
L'histoire d'un directeur des ressources humaines, à la fois rigoureux et intransigeant, qui prend sous son aile un chaton. Petite critique du salary man borné dans ses certitudes, en qui ses collègues voient un être sans cœur, rigide et incapable de la moindre émotion, et qui entraine des nouvelles recrues (de manière plutôt surprenante) dans le but de leur imposer  l'amour de sa firme et du travail. Petite critique également de la société nippone ou l'on voit une enfant (la fille de notre héros) portée son attention sur un animal virtuel et un famille qui ne semble lié que par l'habitude qui régit leur cellule familial.
Petite critique de l'état d'esprit japonais ou un homme ne recueil l'animal simplement parce qu'il est animé d'un sens de la responsabilité hors normes , mais qui finit par s'attacher à lui.
Le film, assez lent dans son déroulement,  utilise des saynètes humoristiques  fines et souvent très drôles. Bien que le Neko(chat) y soit très présent et extrêmement kawaï ne vous y trompez pas il ne s'agit pas d'un film animalier du type chatran ou sauvez Willy, mais bel et bien d'un film qui traite de l'humain qui retrouve sa part d'humanité au contact de l'animal et le fait plutôt bien. Bref, un film familial très plaisant.






City of Darkness

Parce qu'on vit dans un monde, ou la mort  d'un homme,  terroriste de son état, vraiment mais alors vraiment  méchant, mais d'un homme quand même  est vécue comme une victoire éclatante du monde libre et démocratique garant des libertés individuelles et qu'on peut célébrer cela sans questionner sa propre humanité   et que ça c'est vraiment super. J'avais envie de me mater un film manichéen ou des méchants vraiment méchants, qu'on peut haïr sans se poser la moindre question morale, en prennent plein la gueule, un peu comme dans la vie finalement, Bien fait pour eux !!! na !

Réalisateur :YU Ti-Hung
Taïwan 1999  
Casting :    WU Ma   
Donnie YEN 
Collin CHOU   
KONG Yeung  
Billy CHOW    
 Kim MAREE Penn  
TSANG Chiu
Synopsis : le réalisateur s'en fout alors nous aussi.
Sinon Cinémasie nous dit que le pitch est : Un homme (Collin Chou) veut mettre la main sur un trésor. Pour cela il doit récupérer un médaillon en trois parties, chacune étant en la possession d'un adolescent. Ces trois jeunes gens vont bénéficier de la protection de deux flics dont l'un (Donnie Yen) est un expert en arts
martiaux.

Dvd et VCD édité en zone all chez Kam et Bronson environ une dizaine d'euros sur la toile







Verdict :
Nanti d'un scénario totalement invraisemblable, truffé d'incohérences et de dialogues très cons avec une vague histoire d'aventure aussi bidon que dans  certains épisodes de Mc Guyver (quand celui-ci se prenait pour un ersatz d'Indiana Jones), le film a pour  qualités son ton simpliste (si,si pour ce type de divertissement c'est une qualité), son rythme effréné, ses scènes d'actions vraiment bien torchées et sa violence gratuite.  Donnie Yen est peu présent mais vraiment amusant par son jeu excessif et ses qualitées martiales. Bref de la série B  fait à la vite  et  qui se laisse regarder si on n'est pas trop exigeant. A voir avec un pack de bière à ses cotés.

OCEAN HEAVEN


En cette dernière semaine d'avril, ou le monde entier a décidé de mettre ses lunettes roses et de célébrer la béatification du pape et le mariage des deux quiches royales anglaises, moi je m'offre un petit mélo pétri de bons sentiments, je suis donc à la page.

Réalisateur : Xue Xiaolu
Acteurs :
Jet Li
Wen Zhang
Kwai Lun-mei
Genre : mélodrame
Chine 2010
édité par EDKO en vcd, aux alentours de 10 euros dans les bonnes poissonneries.

Synopsis :
Wang Xincheng est le père veuf d'un garçon autiste de 22 ans. Apprenant qu'il ne lui reste plus que 4 mois à vivre pour cause d'un cancer du pancréas, il se met en quête à chercher une solution de placement pour son fils.(by Happy ; source : cinémasie)








Verdict :
Passée la surprise de voir Jet li, dans un mélo, défendre un rôle de père courage soucieux de devenir de son fils après sa mort, son interprétation est d'ailleurs  plutôt correcte s'il l'on fait abstraction du sourire de benêt qu'il arbore par moments et malgré l'excellente prestation  de Wen Zhang  dans le rôle de l'autiste, le film est plutôt dispensable. d'abord parce le ton lent du film  et l'absence, volontaire, de scènes marquantes le rendent assez soporifique,. Si je reconnais le fait que le réalisateur évite le pathos et le larmoyant et essaye un mélange de réalisme avec quelques scènes poétiques,je  déplore, malheureusement, son traitement tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil des personnages du film et son absence totale de point de vue sur la condition des autistes en chine. Bref un film assez nian-nian et qui pourra facilement trouver sa place sur M6 (les fameux téléfilms "sortez-vos-mouchoirs" d'après-midi pour les mènageres de plus ou moins cinquante ans.

PS : A noter dans les points positifs une très belle B.O signée Joe Hisaishi.