JSA
Réalisateur : Park Chan-wook
Corée du Sud 2000
Acteurs :
Lee Young Ae
Lee Byung-Hun
Song Kang-ho
Synopsis :
Dans un poste de garde situé du côté nord de la "zone commune de sécurité" (Joint Security Area en anglais) séparant les deux Corées à Panmunjeom, deux soldats de l'armée nord-coréenne sont tués par un homme du Sud, qui prétend avoir été fait prisonnier. Cette affaire trouble donne lieu à un incident diplomatique majeur. Afin d'apaiser la crise, la commission des nations neutres (composée de la Suède et de la Suisse) envoie Sophie E. Jean (Lee Yeong-ae), Suissesse d'origine coréenne, pour enquêter sur le terrain. Cette dernière rencontre le soldat rescapé du Sud, le sergent Lee Soo-yeok (Lee Byung-hun) et découvre rapidement que l'histoire était plus complexe qu'un simple enlèvement.
La suite du film raconte, dans un long flashback, l'amitié qui liait en réalité le sergent Lee et son ami Nam (Kim Tae-woo) à deux soldats du Nord, le sergent Oh (Song Kang-ho) et le soldat Jeong (Shin Ha-kyun), ainsi que le dénouement tragique de cette amitié. (source Wikipédia)
Verdict:
Le début du film est franchement lourdingue avec son ton dramatique et son ambiance polar stylisé à l'américaine. Les premiers plans sont fortement caricaturaux. Le réalisateur nous montre aux travers de moult clichés la situation et le mur d'incompréhension qui régissent les rapport des sud-coréens à leur frères du nord.
PARK Chan-Wook, en introduisant la suisse-coréenne, chargé de démêler le sac de nœud, utilise une grosse ficelle pour symboliser à quel point ces relations sont datées par rapport au monde ou l'on vit. l'intention est louable, mais les scènes sont trop formatés "blockbuster" pour être pleinement convaincants. En plus l'actrice à un jeu des plus limités et n'est pas très crédible.
Par contre dés que le réalisateur s'écarte du film de genre et qu'il attaque de plein front le sujet de son film, il nous touche grave. En nous contant l'amitié de 4 soldats (les quatre comédiens sont simplement géniaux) de deux camps opposés, dans un contexte ou toute relation avec l'ennemi est totalement proscrit, il nous livre une œuvre profondément humaniste et désenchanté à la fois grave et drôle, profonde et simple, d'une intelligence rare au ton parfois naif mais jamais cynique. Bref si on fait abstraction de l'emballage j't'en fous plein la vue et de quelques maladresses, il s'agit d'un film précieux au sujet grave traité avec talent.
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