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les 13 tueurs


Aka      13 Assassins
Aka      Jusa-nin no Shikaku
Réalisateur :      KUDO Eiichi
Japon 1963
Casting :
KATAOKA Chiezo    
NISHIMURA Ko   
SUGA Kantaro   
MISHIMA Yuriko   
OKA Satomi   
UCHIDA Ryohei   
TAMBA Tetsuro - 丹波哲郎   
FUJI Junko - ふじ すみこ   
ARASHI Kanjuro   
TSUKIGATA
édition Z2 : Wild Side Video
Synopsis :
Japon 1844, au matin du 5 septembre devant le château d'Edo, un samouraï de haut rang se fait hara-kiri pour avoir dénoncé les abus de pouvoir de son seigneur. Il s'agit de Mamiya, le chambellan du puissant fief d'Akashi gouverné par le tyrannique seigneur Matsudaira Naritsugu, frère cadet du Shogun en place à cette époque. Suite à cet incident, le gouvernement n'a pas d'autre choix que d'étouffer l'affaire. Le ministre Koga (Tetsuro Tamba), en désaccord avec la politique shogunale, donne alors secrètement l'ordre à Shinzeamon (Chiezo Kataoka), son plus fidèle vassal, d'éliminer le seigneur Naritsugu...
(source : www.sueursfroides.fr)

Verdict :
Très bon film historique. Le film, au ton volontairement lent, s'attache à nous montrer  13 hommes  prêt au sacrifice pour mener à bien leur mission. Délaissant le coté psychologique (peu de ses personnages sont décrit ). Kudo  Eiichi s'attache davantage à mettre en avant la partie d'échec que se livrent Shinzeamon, le leader des 13 assassins et Heibun, le vassal du seigneur Naritsugu, chacun luttant pour mener à bien leur mission. Il nous parle également en détail du Bushido, ce code qui régit la morale des samouraïs et de son implication. La notion de sacrifice est également très présente, mais elle  y est montrée sans héroïsme et sans noblesse. Témoin la longue scène d'action, ou nos samouraïs se battent sans éclats mais plutôt avec barbarisme, soldats luttant pour leurs survies plutôt que nobles bretteurs désireux d'exposer leur compétences. Il n'y a pas non plus de parti pris dans l'œuvre du réalisateur. Il ne cherche pas à glorifier ses 13 rebelles (ils n'agissent pas par idéalisme mais plus par respect du code bushido et de leur conditions de samouraïs) , pas plus qu'il ne charge de défauts le seigneur Naritsugu (dans l'esprit du Seigneur sa condition lui permet simplement ses actes). La réalisation, classique et sobre,  souligne parfaitement les intentions du réalisateur et  les acteurs sont dans l'ensemble très convaincants. Bref un très beau film d'époque qui souffre de quelque longueur, mais qui est passionnant à suivre.

A moment of romance 2



Réalisateur : Benny Chan
HK 1992
Casting :
WU Chien-Lien
Aaron KWOK
NG Wui   
Roger KWOK Chun-On   
TSE Wai-Kit   
Cindy YIP Sin-Yi   
Paul CHIANG    
Alex FONG Chung-Sun    
MAK Siu-Fai   
LEE Siu-Kei   
Anthony WONG


Synopsis :
le Pitch est dans le verdict, j'exècre les redondances...

Verdict :

Exit l'endive Andy Lau place au poireau Aaron Kwok,  au jeu capillaire très en place  mais au talent d'acteur plutôt limité. Benny Chan joue la surenchère coté mélo mais est plus avare coté action. Il flirte allègrement avec le ridicule par moment  (la scène de fight entre notre bellâtre et un vieux flic revanchard mais au grand cœur vaut son pesant de cacahouètes faisandées). 
L'oncle Benny reprend à l'identique les recettes du 1er film à l'exception  d'une petite différence notable. En faisant de son héroïne une chinoise du continent venue à Hong-Kong pour faire fortune afin de liberer son frère en prison, il ne fait plus de  la belle WU Chien-Lien la victime, issue d'un famille bourgeoise, hasardeuse du film mais celle qui sert de déclencheur à l'histoire. Ça ne change en rien le traitement de l'histoire, toujours aussi mélodramatique, bourré de tics typiques des années 90 (le visuel du film, le sur-jeu des acteurs, les chansons sirupeuses qui soutiennent des images déjà-vues pour accentuer le coté mélodramatique) mais ça justifie la vision de ce mètrage ma foi fort sympathique. Bref, moi y'en a aimer les histoires romantiques qui finissent mal (oups un spoiler) avec des jeunes rebelles, à la coiffure toujours en place, qui sont toujours prêt à aider de jolies jeunes filles en détresses.

Shinobi Runaway


Réalisateur :  Kenji Tanigaki
Japon 2005
Casting :
Kenji Matsuda
Maju Ozawa
Brandon Scott Peters
Synopsis :
Kagerou and Aoi sont maintenant des fugitives. Non seulement, ils sont poursuivis par les shinobi de Shiroyama, mais ils doivent également echapper à des assassins de toutes les clans shinobi d'Iga.

Verdict :

Même qualités et défauts similaires au 1er épisode. Le scénario tient toujours sur un shuriken, la musique n'est pas terrible et le look des protagonistes toujours aussi ringard. Dommage que le réalisateur n'ai pas confiance en sa narration pour recourir autant au carton pour situer et expliquer le contexte, et qu'il utilise inutilement la répétition pour narrer le contentieux entre Kagerou et Jinsei.
Par contre, le réalisateur se montre encore plus généreux dans les  scènes de combats, très nombreuses et souvent très réussies, l'action y allant , d'ailleurs,  crescendo comme dans un jeu vidéo. un effort a été fait sur la caractérisation des vilains qu'affronte Kagerou. Bref, encore une bonne surprise que ce petit Direct-To-Dvd classique mais sans prétention également.

Shinobi: Law of Shinobi

Réalisateur :  Kenji Tanigaki
Japon 2002
 
Casting :
Kenji Matsuda
Maju Ozawa
Kazuyoshi Ozawa
Houka Kinoshita
Kyousuke Yabe
Chika Inada
Tarou Itsumi

Synopsis :
Shinobi nous narre l'histoire de deux amis qui défient le très rigide code ninja et se retrouvent à fuir leurs propres clan.

Verdict :
En voilà un Petit  Direct to Dvd nippon des plus sympathiques, réalisé par le cascadeur et chorégraphe Kenji Tanigaki. Il n'y a pas pas de scenario à proprement parler dans ce film, juste une petite histoire narrant les dissensions de shinobi dans un village. Dommage que la photo soit aussi dégueulasse et le look des Ninjas aussi ringard, car la réalisation, la direction d'acteurs  et les scènes d'actions sont plus que correctes. Il émane de ce petit produit B, un véritable amour du genre plutôt bien ficelé, mais l'absence de budget, l'aspect artisanat du projet  et le refus de tomber dans le spectaculaire, genre vas-y-que-j't-'fous-des-images-de-synthèse-partout risquent d'en dérouter plus d'un. Bref, comme l'écrivent si bien les pigistes de magazines télé qui n'ont vu de leur vie que la soupe aux choux, les chti's et les films de besson (les vrais cinéphiles quoi) ce film est à réserver aux amateurs du genre.

Kagerou, le seul shinobi sponsorisé par  la sécurité routière, 
il met une bande réfléchissante pour ne pas se faire écraser.
Prudent le mec....

Ghost Story of the Snake Woman


Aka Snake Woman's Curse
Aka Kaidan hebi-onna
Réalisateur: NAKAGAWA Nobuo  
Japon 1968

Casting :  
MURAI Kunio  
KAWAZU Seizaburo  
NEGISHI Akemi  
NISHIMURA Ko

Synopsis :
Maudit, un riche propriétaire sombre dans la folie après avoir tué un serpent. (Sin'art et cinémasie)

Verdict

Petit film d'horreur mineur dans la filmographie de Nobou Nakagawa. Ce film court  au rythme assez lent est à voir principalement pour trois raisons.  Une première partie, ou l'on nous montre une famille de paysans tyrannisés par des  notable, sorte de Thénardier sans scrupules, qui se révèle très intéressante par son coté dramatique un tantinet excessif et  sa critique sociale pertinente. Sa deuxième partie , ou l'on voit la famille pourchassée pour les fantômes et les serpents (symbolique de la culpabilité de nos bourgeois retors ?) sombrer dans la folie  est traité efficacement et avec un savoir-faire indéniable. L'auteur nous  offre une étude psychologique  de mala folie plutôt fouillée et  intèressante qui compense l'absence d'action et le caractère soft du métrage malgré le coté sordide de l'histoire.
La dernière qualité du métrage est sa beauté visuelle notamment dans les dernières scènes du film. Bref, un film de fantômes old-school de belle tenue, par forcément inoubliable, mais qui se laisse regarder avec plaisir.

A moment of Romance


Réalisateur : Benny CHAN   
HK 1990
Casting :
Andy LAU Tak-Wah
LAM Chung   
LAM Chi-Tai   
CHU Tet-Wo  
NG Woon-Yee   
YUEN Bun

Synopsis :
Andy Lau est un jeune triade pauvre et orphelin qui lors du braquage d'une bijouterie prend Wu Chien-Lien en otage pour couvrir sa fuite. Evidemment, ils ne tardent pas à tomber amoureux l'un de l'autre mais la police et une triade adverse ne leur laisseront aucun répit. (source cinémasie)
Verdict :

 Tout est dans le titre. Avec son mélange de triades Movies typiques des années 90 et de    romance  masturbatoire post-Danielle Steel à destination des adolescentes pré-pubères en manque de héros charismatiques pour combler leurs rêves d'érotomanes précoces, Benny chan frappe fort et offre un cocktail quelque peu roboratif  mais des plus plaisants. Certes, l'histoire est américanisé au possible et sent le déjà-vu.  Il y a quelques longueurs et quelques facilités narratives. Mais le film a pour qualités sa  simplicité du propos, sa violence outrancière, son  duo Andy Lau-Jacqueline Ng Sin Lin  (elle est super mignonne en plus la donzelle)  qui fonctionne bien et en second rôle un de mes acteurs HK préférés le rondouillard et moustachu   Ng Man Tat . En plus le film est correctement emballé par Benny Chan.  Que demander de plus ? Bref, un film qui a fait la gloire de mon endive adorée Andy Lau,. Pas un grand film, mais le genre de métrage que j'ai plaisir à voir et revoir quand j'ai envie d'offrir des vacances à mon cerveau. Chaudement recommandé pour tous les addicts  de la Chamallow Rebel's Attitude.     

JSA


Réalisateur :     Park Chan-wook
Corée du Sud 2000
Acteurs :
Lee Young Ae
Lee Byung-Hun
Song Kang-ho
Synopsis :
Dans un poste de garde situé du côté nord de la "zone commune de sécurité" (Joint Security Area en anglais) séparant les deux Corées à Panmunjeom, deux soldats de l'armée nord-coréenne sont tués par un homme du Sud, qui prétend avoir été fait prisonnier. Cette affaire trouble donne lieu à un incident diplomatique majeur. Afin d'apaiser la crise, la commission des nations neutres (composée de la Suède et de la Suisse) envoie Sophie E. Jean (Lee Yeong-ae), Suissesse d'origine coréenne, pour enquêter sur le terrain. Cette dernière rencontre le soldat rescapé du Sud, le sergent Lee Soo-yeok (Lee Byung-hun) et découvre rapidement que l'histoire était plus complexe qu'un simple enlèvement.

La suite du film raconte, dans un long flashback, l'amitié qui liait en réalité le sergent Lee et son ami Nam (Kim Tae-woo) à deux soldats du Nord, le sergent Oh (Song Kang-ho) et le soldat Jeong (Shin Ha-kyun), ainsi que le dénouement tragique de cette amitié. (source Wikipédia)

Verdict:
Le début du film est franchement lourdingue avec son ton dramatique et son ambiance polar stylisé à l'américaine. Les premiers plans sont  fortement caricaturaux. Le réalisateur  nous montre aux travers de moult  clichés la situation et le mur d'incompréhension qui régissent les  rapport des sud-coréens  à leur frères du nord.
PARK Chan-Wook, en  introduisant  la suisse-coréenne, chargé de démêler le sac de nœud,  utilise une grosse ficelle pour symboliser  à quel point ces relations sont datées par rapport au monde ou l'on vit. l'intention est louable, mais les scènes sont trop formatés "blockbuster" pour être  pleinement convaincants. En plus  l'actrice à un jeu des plus limités et n'est pas très crédible.
Par contre dés que le réalisateur s'écarte du film de genre et qu'il attaque de plein front le sujet de son film, il nous touche grave.   En nous contant   l'amitié de 4 soldats (les quatre comédiens sont simplement géniaux) de deux camps opposés, dans un contexte ou toute relation avec l'ennemi est totalement proscrit, il nous  livre une œuvre profondément humaniste et désenchanté à la fois grave et drôle, profonde et simple, d'une intelligence rare au ton parfois naif mais jamais cynique. Bref si on fait abstraction de l'emballage j't'en fous plein la vue et de quelques maladresses, il s'agit d'un film précieux au sujet grave traité avec talent.

The Red Eagle


Réalisateur :  Wisit Sasanatieng
Thailande 2010
Casting :
Ananda Everingham
Pornwut Sarasin
Synopsis :
Une mystérieuse confrérie d’hommes politiques va signer un contrat mirobolant pour la construction d’une centrale nucléaire. Les riverains menacés restent impuissants face à l’hégémonie de cette organisation. Mais un justicier veille sur la cité Violent et sans pitié, il ne laisse sur les corps de ses victimes qu’une simple carte signée RED EAGLE… (source : allociné.fr)
Verdict :
Après un générique des plus sympathiques très inspiré par les James Bond, le film démarre de façon plutôt mollassonne (un peu comme ce verdict tiens !). Il y a quoi dans ce film d'ailleurs ? Des politiques corrompus et malfaisants, la vision du réalisateur en est des plus manichéennes quoique quelque peu visionnaire ( un sénateur  pédophile ; un homme politique  qui combat le nucléaire mais dont financement de  sa campagne provient d'un consortium  étranger. Putain !  le réal semble bien connaitre les hommes politiques français, il n'y manque qu'un pseudo philosophe adepte de la délation en présence de caméras et grand amateur d'emplois surpayés sans contrepartie et d'un puissant notable de gauche obsédé par les femmes de ménage et le film n'aurait plus été une fiction mais un documentaire !!!). Un  flic intègre mais impuissant accompagné  par un indien bien mystérieux pour la touche comique, une organisation malfaisante au look kitchissime au possible pour nous rappeler qu'on est bien dans un comic book à l'inspiration américaine, une jolie damoiselle bien né et rebelle qui fait tourner la tête de nos bellâtres   et surtout, le Red Eagle du titre, un super héros torturé bien badass,au comportement calqué sur celui du Punisher et au  look pompé sur le black mask de Tsui hark et de Daniel Lee, adepte de la justice sauvage.
Le film baigne dans des univers et des ambiances très différentes les unes des autres, personellement, je ne rien contre mais la tambouille est trop mal agencée et rend le plat plutôt indigeste. A l'Ultra violence teinté d'humoir noir de son héros, le film oppose une intrigue  politicienne traité de manière trop superficielle pour être vraiment intéressante.
Il tente de nous proposer une psychologie fouillé de son personnage principale, mais l'accumulation de poncifs et l'absence de charisme et de talent  de son acteur plonge sa tentative dans le ridicule.
le scènario  enquille les facilités et les trop nombreuses incohérences plombent encore un peu plus le film.
De plus la réalisation et le montage sont  malheureusement  datés, sans compter que le traitement narratif par flashback casse méchamment le rythme du film.Bref en voilà un bon foirage ! Dommage car le ton sérieux est plutôt plaisant, les scènes d'actions sont nombreuses, bien violentes, et certaines sont franchement réussies (je pense aux affrontements entre le Red Eagle et un Ersatz de fatalis (au niveau du look). Et dire c'est que le 1er épisode, Prenez votre temps pour le second les gars, je ne suis pas pressé moi...












Musique : P-Model - Sophisticated

P-Model est est groupe, crée en 1979 par Susumu HIRASAWA. Le morceau se nomme Sophisicated. Il est issu du 1er album du groupe sorti en 1979 "IN A MODEL ROOM. Enjoy !

Psycho Shark

Réalisateur : John Hijiri
Japon 2010
Casting :
 Nonami Takizawa ...  Miki
 Airi Nakajima ...  Mai
 Megumi Haruno
 Jun Kanaki
 Mika Inagaki
 Hisashi Izumi
 Hiro Yuki Nakauchi
Synopsis :
Deux étudiantes, Miki et Mai arrivent sur Sunny Beach, une plage privée d'une île tropicale. Ne trouvant pas l'hotel dans lequel elles ont effectué leurs reservations, elle se retrouvent un peu désemparées jusqu'à ce qu'un jeune homme se propose de les acceuillir dans son lodge. Mais quelque chose cloche, les ongles de leur hôte sont teintés d'une couleur ressemblant fortement à du sang et non loin, dans l'eau, quelque chose rode...
(source SCi-fi-universe.com)


VERDICT :

Alors là pour du foutage du gueule, c'est du grand, du beau, du magnifique, du superbe, comme jamais Luc Besson, Roland Emmerich ou Wong Jing n'ont même jamais osé en faire.
Déjà intituler un film Psycho Shark, nous pondre une affiche bis italien à souhait pour nous faire la promesse d'un dent de la mer-like et en fait nous faire le coup de slasher movie, les trois escrocs opportunistes du cinéma n'y avait pas (encore) pensé.
Tenter une approche à la The butcher, cloverfield ou plus culte le projet blair Witch, mais sans jamais en respecter les règles, juste pour se la jouer réal' inspiré, dans le coup,  et masquer le caractère cheap et totalement vain de l'entreprise, là faut reconnaitre que ça force le respect.
Honnêtement,  le  grigou que je suis, s'incline humblement devant  réalisateur John Hijiri.  En voilà un grand, très gland  bonhomme, de la trempe d'un Russ Meyer ou d'un Max Pecas, et je reconnais son talent à mon gars HIJIRI. Prétexter le film de genre  pour nous donner  le plaisir de mater le talent d'actrices de 5 gravures idoles pendant la quasi totalité  du métrage  c'est ce que j'appèle un génie. En plus il est d'une générosité sans faillle, notre saint père des Otakus et en véritable abbé pierre des voyeurs, il ne ménage pas sa peine, chaque plan, chaque scène est une ode au plaisir coupable. Il sait mettre en avant le talent de ces demoiselles. Oserais-je le dire, oui j'ose, toutes sont incroyablement bonnes acrtices. Il en en faut du talent pour rendre la complexité de leurs personnages quand on joue en bikini et qu'un réalisateur est davantage préoccupé pour mettre en valeurs leurs formes plutôt que leurs jeux... Bref, Je suis bien emmerdé moi, le film,  je le range dans la catégorie cul-te ou bouse ? 

Mot de Passe : shark
















Ps : N'ayant trouvé de b-a, la vidéo est un making-of  du film  montrant les difficultés qu'a dû rencontrer le réalisateur. Dur métier que le sien !

PS 2 : je ne saurais trop vous conseiller d'aller faire un tour sur le blog  DRINKCOLD , pour une analyse bien profonde de cet objet de plaisir coupable.

SPEED MASTER

Réalisateur :
SUGA Taikan    
Japon 2007
Casting :  
NAKAYAMA Yuichiro  
KITANO Kie  
GAMOU Mayu  
AYUGAI Ken  
AI Lisa  
SUZUKI Keiichi  
OTOMO Kohei  
NAKAMURA Shunsuke  
WAKISAKA Shigekazu
Tu veux le Pitch, Lonely Cowboy  ? le voilà : Les vilains et puissants propriétaires d'un ranch  d'une concession de tuning veulent s'accaparer la modeste exploitation fermière le modeste garage d'un homme abimé par la maladie. Sa gentille et pieuse fille et son palefrenier simplet son apprenti (un peu beaucoup amoureux de la belle et jaloux des hommes qui l'approchent) tentent de faire face courageusement aux aléas de la vie et à l'adversité. Tandis qu'un Homme mystérieux au passé sombre et douloureux  débarque en ville. Attention ça va chauffer....



Verdict
Sous son vernis d'histoire de jeunes rebelles adeptes de courses   de voitures en ville à la fast and furious ou  à la Initial D (ou de street racin' ça fait plus d'jeun's) se cache en fait un véritable western. tous les codes du genre sont  fidèlement transposés dans un univers urbain.

Tout y est de la mine patibulaire des  bad guys, de véritables saligauds au look franchement réussi (surtout celui du salaud en  chef : un mix assez culotté de personnage de western spaghetti (comment ne pas penser à lee van cleef) et au look et du comportement totalement  copié sur  celui d'Alex de large le héros d'Orange Mécanique),  au village en quête  de héros ici  le garage et ses "habitants",  en passant par un héros, solitaire,  taciturne et tourmenté par son passé mais avec un coeur gros comme CA     et le duel final sous forme de course automobile (avec plein de cgi très réussi dedans).
Très fun sur le papier, mais malheureusement très dur à visionner. Va savoir pourquoi CowBoy, le réalisateur opte pour deux traitements radicalement opposés. Concernant la partie scène d'action et les scènes avec les méchants de  services, le réalisateur  opte pour une réalisation déjantée, une mise en scène stylisée et dynamique, des décors soignés  et un ton résolument décalé, pas nécessairement fin ni même originale mais le ton très manga shonen et "testostéroné" est très plaisant et il nous donne  un popcorn movie décérébré  plutôt rigolo. On sent bien que la production est plutôt cheap mais les CGI des deux grosses séquences d'actions sont bien foutus et les acteurs assurent le Show dans les scènes de dialogues.    Par contre,  concernant les moments avec nos gentils héros, le réal' change son fusil d'épaule, abandonne toute idée de mise en scène, opte pour un style série J-drama bas de gamme (ou  au choix,  un traitement haut de gamme si on compare au series tv made in TF1 tendance les Mimi Mathy's show),  mou du genoux, avec des séquences cul-cul la praline en veux tu en voilà. Il oublie la caractérisation    de ses personnages les réduisant à de simples stéréotypes. A croire que ces parties la  ont été géré par le réalisateur attitré des Julie Lescaut.  Ce traitement schizophrène, rend le film très insupportable, Bref,  ma bouse de la semaine !!! 

Evil Dead Trap 2


Réalisateur : HASHIMOTO Izou  
Japon 2002
Casting :
SANO Shiro  
NAKAJIMA Shoko  
KONDOH Rie  
IKENAMI Shino
Synopsis :
 Aki, Une jeune femme projectionniste obèse est hantée par les apparitions d'un jeune garçon. elle a pour amie Eimi, une journaliste qui enquête  sur une série de meutres sur des  jeunes femmes. Lorsque Eimi présente son petit ami à Aki, une relation ambiguë se noue entre les trois personnages. (source rickjacket.over-blog.com)



Verdict : 
Hashimoto Izou se démarque dans la première partie de son film de son prédecesseur. Au traitement plus orienté slasher du 1er opus le réalisateur préfère une approche plus "cronenbergrienne". Je m'explique. En effet, plutôt que de nous offrir un traitement d'horreur classique, HASHIMOTO prend le temps de nous présenter les trois protaganistes du film, de nous faire une radiographie de leurs psyché, de  la relation ambiguë et torturée  qu'il les unis  . Ainsi, personnage solitaire et complexé par son apparence, Aki souffre d'hallucinations ou elle voit un jeune enfant. Elle assassine des femmes et se déguise en femme fatale la nuit pour attirer les hommes. les séquences avec ce personnage sont les plus réussies, que ce soit les  Scènes érotiques,   troublantes et dérangeantes  ou les scènes de meurtre, elles nous montre une Aki profondément seule et frustrée par son apparence physique et incapable d'aller vers l'autre.
Eimi est sont exacte opposée. c'est une  ancienne gloire  reconvertie dans le journalisme de fait divers. Affichant clairement sa beauté,  on la sent sûre d'elle et contrairement à Aki, Eimi s'assume parfaitement, que ce soit dans sa sexualité (superbe scène ou Eimi  se sent excitée par la vue d'un cadavre et se précipite  chez son amant pour assouvir ses besoins) ou dans son narcissisme affichée (la scène d'anniversaire). C'est aussi un être pervers et manipulateur.
Kurakashi, le personnage malheureusement le moins fouillé du film, nous est présenté  comme un être cynique manipulateur et violent.
La symbolique de l'enfant  que voit Aki, qui est au coté d' Eimi et qui hante Kurakashi est aussi révélateur de l'approche freudienne et intellectuelle  voulu par le réalisateur.
Dommage  qu' Hashimoto  n' approfondisse davantage  cette partie là, d'autant que le rythme froid et  lent, la qualité des images, la perversité de certaines séquences et la distance qu'il met avec ses personnages, son absence de parti pris, nous donne une œuvre profondément dérangeante, sorte de crash nippon érotique  et furieusement déviant dans la façon de montre le rapport aux autres.
Il rejoint la trame imposé par le premier, en cassant son rythme et en plongeant ses personnages dans un final fantastique au gore outrancier, visuellement réussi et assez fun, mais totalement inutile par rapport aux intentions de départ. Bref, c'est malgré tout un bon film, original et dont les images impriment durablement la rétine.   













Focus : Wong Jim


 Né en 1940 à Panyu, il a migré à Hong-Kong en 1949. Il est mort en 2004 d'un cancer du poumon.
Wong Jim  fut ce qu'on appelle un touche à tout puisqu'il a été à la fois éditorialiste, présentateur de Talk-Show, acteur (notamment la série comique des stooges dans les années 90 ou histoire des fantômes chinois en 1997), scénariste , réalisateur (The paradise en 1974)  mais surtout auteur et compositeur.

Sa contribution, dans les années 90, dans le domaine de la composition a été des plus primordiales puisque on lui doit la bande son d'œuvres aussi importante que :  la  trilogie des Histoires de Fantômes Chinois, A toute épreuve de john woo, Terracota Warrior (film avec Zhang Yimou et la sublime Gong Li), Niki Larson (adaptation non officielle du city hunter de Tuskasa Hojo ) avec Jackie Chan. Mais on lui doit surtout  les partitions de certains des films les plus importants de Tsui Hark tels que Il était une fois en Chine, The Lovers, Pekin Opera Blues et  Green Snake.
Une petite preuve par l'image et le son du talent du bonhomme : voici une de ses compositions pour Green Snake .
Ce film est un chef d'œuvre fantastique à la fois drôle, sensuel et profondément boulversant qui doit tout autant à la maestria du réalisateur, au charme et à la sensualité de ses deux actrices principales Joey Wong et Maggie Cheung, qu'au mélodies simples  et envoutantes de Wong Jim.
Le morceau s'intitule longing. ENJOY !

 Convaincu ? Petit cadeau ici la Bande Originale du film.
 Mot de Passe : JoeyMaggie

La Légende du Grand Judo Aka 姿三四郎



Réalisateur : KUROSAWA Akira
Japon 1943
Casting :
FUJITA Susumu   
OKOCHI Denjiro   
SHIMURA Takashi   
KODO Kokuten   
KONO Akitake
Synopsis :
Sugata Sanshiro est un adepte de jiu-jitsu, mais la découverte d’une nouvelle discipline, le judo, va changer sa vision des choses. Il dépasse bientôt son maître, mais se fait défier par ses ex-partenaires de jiu-jitsu…(source : cinemasie)


Avant le verdict : 

Il s'agit du premier film de l'immense Akira Kurosawa. Réalisé en 1943, d'après le roman de Tsuneo Tomita , le film a subit les foudres du bureau de censure japonais. 17 minutes sont passées à la trappe et n'ont jamais pu être retrouvées (source cinémasie ; wikipedia, et le carton qui ouvre le film). Une suite sera donnée au film en 1945 et un remake produit en 1965 par Akira Kurosawe et réalisé par Seiichiro Uchikawa avec Toshiro Mifune dans le rôle du judoka.










Verdict :

Film à la narration simple parsemée  d'idées de mise en scène astucieuses  et poétiques. La 1ere séquence est déjà révélatrice du talent du futur réalisateur de Ran et de Rashomon . Il marque l'arrivée de notre héros  en caméra subjective. Par ce procédé  malin le réalisateur débutant iconise d'emblée  son personnage.  Il filme  la métaphore du temps qui passe vu au travers d'une paire de sabot délaissée par Sugata lorsque ce dernier rencontre son maitre, et nous suggère ainsi par cet effet  le temps qu'a passé Sugata à l'apprentissage de son art.
D'autres séquences sont toutes aussi sublimes par leur simplicité visuelle   et le sens qu'elles véhiculent : l'illumination qui survient à un Sugata jusque là bagarreur grâce à l'éclosion d'une fleur. Les scènes où Sugata se trouve  troublé par la délicieuse Sayo Mura.  Le combat entre notre judoka  et le père de Sayo est également  une merveille. Sugata, hésite à combattre lorsqu'il se remémore la déférence que porte Sayo envers son père, mais ne peut se résoudre à reculer ,emplit du respect qu'il éprouve envers son adversaire vieillissant.  Bref autant de scènes, jamais redondantes, qui  véhiculent un humanisme touchant, sincère  et font de ce film une  première pièce essentielle d'un artiste majeur du XXeme  siècle et dont les qualités n'ont pas été émoussées par les affres du temps.