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les 13 tueurs


Aka      13 Assassins
Aka      Jusa-nin no Shikaku
Réalisateur :      KUDO Eiichi
Japon 1963
Casting :
KATAOKA Chiezo    
NISHIMURA Ko   
SUGA Kantaro   
MISHIMA Yuriko   
OKA Satomi   
UCHIDA Ryohei   
TAMBA Tetsuro - 丹波哲郎   
FUJI Junko - ふじ すみこ   
ARASHI Kanjuro   
TSUKIGATA
édition Z2 : Wild Side Video
Synopsis :
Japon 1844, au matin du 5 septembre devant le château d'Edo, un samouraï de haut rang se fait hara-kiri pour avoir dénoncé les abus de pouvoir de son seigneur. Il s'agit de Mamiya, le chambellan du puissant fief d'Akashi gouverné par le tyrannique seigneur Matsudaira Naritsugu, frère cadet du Shogun en place à cette époque. Suite à cet incident, le gouvernement n'a pas d'autre choix que d'étouffer l'affaire. Le ministre Koga (Tetsuro Tamba), en désaccord avec la politique shogunale, donne alors secrètement l'ordre à Shinzeamon (Chiezo Kataoka), son plus fidèle vassal, d'éliminer le seigneur Naritsugu...
(source : www.sueursfroides.fr)

Verdict :
Très bon film historique. Le film, au ton volontairement lent, s'attache à nous montrer  13 hommes  prêt au sacrifice pour mener à bien leur mission. Délaissant le coté psychologique (peu de ses personnages sont décrit ). Kudo  Eiichi s'attache davantage à mettre en avant la partie d'échec que se livrent Shinzeamon, le leader des 13 assassins et Heibun, le vassal du seigneur Naritsugu, chacun luttant pour mener à bien leur mission. Il nous parle également en détail du Bushido, ce code qui régit la morale des samouraïs et de son implication. La notion de sacrifice est également très présente, mais elle  y est montrée sans héroïsme et sans noblesse. Témoin la longue scène d'action, ou nos samouraïs se battent sans éclats mais plutôt avec barbarisme, soldats luttant pour leurs survies plutôt que nobles bretteurs désireux d'exposer leur compétences. Il n'y a pas non plus de parti pris dans l'œuvre du réalisateur. Il ne cherche pas à glorifier ses 13 rebelles (ils n'agissent pas par idéalisme mais plus par respect du code bushido et de leur conditions de samouraïs) , pas plus qu'il ne charge de défauts le seigneur Naritsugu (dans l'esprit du Seigneur sa condition lui permet simplement ses actes). La réalisation, classique et sobre,  souligne parfaitement les intentions du réalisateur et  les acteurs sont dans l'ensemble très convaincants. Bref un très beau film d'époque qui souffre de quelque longueur, mais qui est passionnant à suivre.

A moment of romance 2



Réalisateur : Benny Chan
HK 1992
Casting :
WU Chien-Lien
Aaron KWOK
NG Wui   
Roger KWOK Chun-On   
TSE Wai-Kit   
Cindy YIP Sin-Yi   
Paul CHIANG    
Alex FONG Chung-Sun    
MAK Siu-Fai   
LEE Siu-Kei   
Anthony WONG


Synopsis :
le Pitch est dans le verdict, j'exècre les redondances...

Verdict :

Exit l'endive Andy Lau place au poireau Aaron Kwok,  au jeu capillaire très en place  mais au talent d'acteur plutôt limité. Benny Chan joue la surenchère coté mélo mais est plus avare coté action. Il flirte allègrement avec le ridicule par moment  (la scène de fight entre notre bellâtre et un vieux flic revanchard mais au grand cœur vaut son pesant de cacahouètes faisandées). 
L'oncle Benny reprend à l'identique les recettes du 1er film à l'exception  d'une petite différence notable. En faisant de son héroïne une chinoise du continent venue à Hong-Kong pour faire fortune afin de liberer son frère en prison, il ne fait plus de  la belle WU Chien-Lien la victime, issue d'un famille bourgeoise, hasardeuse du film mais celle qui sert de déclencheur à l'histoire. Ça ne change en rien le traitement de l'histoire, toujours aussi mélodramatique, bourré de tics typiques des années 90 (le visuel du film, le sur-jeu des acteurs, les chansons sirupeuses qui soutiennent des images déjà-vues pour accentuer le coté mélodramatique) mais ça justifie la vision de ce mètrage ma foi fort sympathique. Bref, moi y'en a aimer les histoires romantiques qui finissent mal (oups un spoiler) avec des jeunes rebelles, à la coiffure toujours en place, qui sont toujours prêt à aider de jolies jeunes filles en détresses.

Shinobi Runaway


Réalisateur :  Kenji Tanigaki
Japon 2005
Casting :
Kenji Matsuda
Maju Ozawa
Brandon Scott Peters
Synopsis :
Kagerou and Aoi sont maintenant des fugitives. Non seulement, ils sont poursuivis par les shinobi de Shiroyama, mais ils doivent également echapper à des assassins de toutes les clans shinobi d'Iga.

Verdict :

Même qualités et défauts similaires au 1er épisode. Le scénario tient toujours sur un shuriken, la musique n'est pas terrible et le look des protagonistes toujours aussi ringard. Dommage que le réalisateur n'ai pas confiance en sa narration pour recourir autant au carton pour situer et expliquer le contexte, et qu'il utilise inutilement la répétition pour narrer le contentieux entre Kagerou et Jinsei.
Par contre, le réalisateur se montre encore plus généreux dans les  scènes de combats, très nombreuses et souvent très réussies, l'action y allant , d'ailleurs,  crescendo comme dans un jeu vidéo. un effort a été fait sur la caractérisation des vilains qu'affronte Kagerou. Bref, encore une bonne surprise que ce petit Direct-To-Dvd classique mais sans prétention également.

Shinobi: Law of Shinobi

Réalisateur :  Kenji Tanigaki
Japon 2002
 
Casting :
Kenji Matsuda
Maju Ozawa
Kazuyoshi Ozawa
Houka Kinoshita
Kyousuke Yabe
Chika Inada
Tarou Itsumi

Synopsis :
Shinobi nous narre l'histoire de deux amis qui défient le très rigide code ninja et se retrouvent à fuir leurs propres clan.

Verdict :
En voilà un Petit  Direct to Dvd nippon des plus sympathiques, réalisé par le cascadeur et chorégraphe Kenji Tanigaki. Il n'y a pas pas de scenario à proprement parler dans ce film, juste une petite histoire narrant les dissensions de shinobi dans un village. Dommage que la photo soit aussi dégueulasse et le look des Ninjas aussi ringard, car la réalisation, la direction d'acteurs  et les scènes d'actions sont plus que correctes. Il émane de ce petit produit B, un véritable amour du genre plutôt bien ficelé, mais l'absence de budget, l'aspect artisanat du projet  et le refus de tomber dans le spectaculaire, genre vas-y-que-j't-'fous-des-images-de-synthèse-partout risquent d'en dérouter plus d'un. Bref, comme l'écrivent si bien les pigistes de magazines télé qui n'ont vu de leur vie que la soupe aux choux, les chti's et les films de besson (les vrais cinéphiles quoi) ce film est à réserver aux amateurs du genre.

Kagerou, le seul shinobi sponsorisé par  la sécurité routière, 
il met une bande réfléchissante pour ne pas se faire écraser.
Prudent le mec....

Ghost Story of the Snake Woman


Aka Snake Woman's Curse
Aka Kaidan hebi-onna
Réalisateur: NAKAGAWA Nobuo  
Japon 1968

Casting :  
MURAI Kunio  
KAWAZU Seizaburo  
NEGISHI Akemi  
NISHIMURA Ko

Synopsis :
Maudit, un riche propriétaire sombre dans la folie après avoir tué un serpent. (Sin'art et cinémasie)

Verdict

Petit film d'horreur mineur dans la filmographie de Nobou Nakagawa. Ce film court  au rythme assez lent est à voir principalement pour trois raisons.  Une première partie, ou l'on nous montre une famille de paysans tyrannisés par des  notable, sorte de Thénardier sans scrupules, qui se révèle très intéressante par son coté dramatique un tantinet excessif et  sa critique sociale pertinente. Sa deuxième partie , ou l'on voit la famille pourchassée pour les fantômes et les serpents (symbolique de la culpabilité de nos bourgeois retors ?) sombrer dans la folie  est traité efficacement et avec un savoir-faire indéniable. L'auteur nous  offre une étude psychologique  de mala folie plutôt fouillée et  intèressante qui compense l'absence d'action et le caractère soft du métrage malgré le coté sordide de l'histoire.
La dernière qualité du métrage est sa beauté visuelle notamment dans les dernières scènes du film. Bref, un film de fantômes old-school de belle tenue, par forcément inoubliable, mais qui se laisse regarder avec plaisir.

A moment of Romance


Réalisateur : Benny CHAN   
HK 1990
Casting :
Andy LAU Tak-Wah
LAM Chung   
LAM Chi-Tai   
CHU Tet-Wo  
NG Woon-Yee   
YUEN Bun

Synopsis :
Andy Lau est un jeune triade pauvre et orphelin qui lors du braquage d'une bijouterie prend Wu Chien-Lien en otage pour couvrir sa fuite. Evidemment, ils ne tardent pas à tomber amoureux l'un de l'autre mais la police et une triade adverse ne leur laisseront aucun répit. (source cinémasie)
Verdict :

 Tout est dans le titre. Avec son mélange de triades Movies typiques des années 90 et de    romance  masturbatoire post-Danielle Steel à destination des adolescentes pré-pubères en manque de héros charismatiques pour combler leurs rêves d'érotomanes précoces, Benny chan frappe fort et offre un cocktail quelque peu roboratif  mais des plus plaisants. Certes, l'histoire est américanisé au possible et sent le déjà-vu.  Il y a quelques longueurs et quelques facilités narratives. Mais le film a pour qualités sa  simplicité du propos, sa violence outrancière, son  duo Andy Lau-Jacqueline Ng Sin Lin  (elle est super mignonne en plus la donzelle)  qui fonctionne bien et en second rôle un de mes acteurs HK préférés le rondouillard et moustachu   Ng Man Tat . En plus le film est correctement emballé par Benny Chan.  Que demander de plus ? Bref, un film qui a fait la gloire de mon endive adorée Andy Lau,. Pas un grand film, mais le genre de métrage que j'ai plaisir à voir et revoir quand j'ai envie d'offrir des vacances à mon cerveau. Chaudement recommandé pour tous les addicts  de la Chamallow Rebel's Attitude.     

JSA


Réalisateur :     Park Chan-wook
Corée du Sud 2000
Acteurs :
Lee Young Ae
Lee Byung-Hun
Song Kang-ho
Synopsis :
Dans un poste de garde situé du côté nord de la "zone commune de sécurité" (Joint Security Area en anglais) séparant les deux Corées à Panmunjeom, deux soldats de l'armée nord-coréenne sont tués par un homme du Sud, qui prétend avoir été fait prisonnier. Cette affaire trouble donne lieu à un incident diplomatique majeur. Afin d'apaiser la crise, la commission des nations neutres (composée de la Suède et de la Suisse) envoie Sophie E. Jean (Lee Yeong-ae), Suissesse d'origine coréenne, pour enquêter sur le terrain. Cette dernière rencontre le soldat rescapé du Sud, le sergent Lee Soo-yeok (Lee Byung-hun) et découvre rapidement que l'histoire était plus complexe qu'un simple enlèvement.

La suite du film raconte, dans un long flashback, l'amitié qui liait en réalité le sergent Lee et son ami Nam (Kim Tae-woo) à deux soldats du Nord, le sergent Oh (Song Kang-ho) et le soldat Jeong (Shin Ha-kyun), ainsi que le dénouement tragique de cette amitié. (source Wikipédia)

Verdict:
Le début du film est franchement lourdingue avec son ton dramatique et son ambiance polar stylisé à l'américaine. Les premiers plans sont  fortement caricaturaux. Le réalisateur  nous montre aux travers de moult  clichés la situation et le mur d'incompréhension qui régissent les  rapport des sud-coréens  à leur frères du nord.
PARK Chan-Wook, en  introduisant  la suisse-coréenne, chargé de démêler le sac de nœud,  utilise une grosse ficelle pour symboliser  à quel point ces relations sont datées par rapport au monde ou l'on vit. l'intention est louable, mais les scènes sont trop formatés "blockbuster" pour être  pleinement convaincants. En plus  l'actrice à un jeu des plus limités et n'est pas très crédible.
Par contre dés que le réalisateur s'écarte du film de genre et qu'il attaque de plein front le sujet de son film, il nous touche grave.   En nous contant   l'amitié de 4 soldats (les quatre comédiens sont simplement géniaux) de deux camps opposés, dans un contexte ou toute relation avec l'ennemi est totalement proscrit, il nous  livre une œuvre profondément humaniste et désenchanté à la fois grave et drôle, profonde et simple, d'une intelligence rare au ton parfois naif mais jamais cynique. Bref si on fait abstraction de l'emballage j't'en fous plein la vue et de quelques maladresses, il s'agit d'un film précieux au sujet grave traité avec talent.